Vous devez iden­ti­fi­er le vrai prob­lème. Par­fois un médecin peut vous guérir, par­fois il peut juste vous pre­scrire des médica­ments capa­bles de vous soulager d’un mal incur­able. Mais il doit avant tout faire le bon diag­nos­tic. Le philosophe Abra­ham Kaplan pré­cise : « Un prob­lème est une chose sur laque­lle on peut agir. Si vous ne pou­vez rien à ce sujet, alors ce n’est pas un prob­lème, c’est un con­stat. Il doit donc être géré, pris en compte et enduré. Lorsque vous le traitez comme un prob­lème, vous pou­vez vous frus­tr­er, vous met­tre en colère et déprimer. Vous gaspillez de l’én­ergie et prenez de mau­vais­es déci­sions. Puis, lorsque toutes vos ten­ta­tives échouent, vous aban­don­nez et vous vous voyez comme une vic­time. » Voici un exem­ple. Dans votre cou­ple, vous êtes du matin et votre con­joint du soir, ou vice ver­sa. C’est un con­stat. Vous ne pou­vez rien y faire. Impos­si­ble de chang­er l’horloge biologique des gens. Si vous essayez, votre cou­ple con­naî­tra un tas de con­flits qui jamais ne se résoudront. Le vrai prob­lème est de trou­ver mal­gré tout des horaires com­muns, et celui-là peut être résolu. D’autre part, Dieu vous délivr­era par­fois d’une mau­vaise sit­u­a­tion et d’autres fois, il l’utilisera pour dévelop­per votre car­ac­tère et vous faire davan­tage ressem­bler à Christ. Oui, il peut faire de vos soupirs une chan­son ! David a dit : « L’Éter­nel est ma force et mon boucli­er ; en lui mon cœur se con­fie, et je suis sec­ou­ru ; mon cœur exulte, et je le célèbre par mes chants ».