Pour arriv­er en Terre Promise, Israël devait « con­tourn­er le pays d’É­dom » (v.4). Obligé de faire un long détour, « le peu­ple s’im­pa­tien­ta en route ». Voilà une bonne leçon. Le meilleur moyen d’échapper à un prob­lème est de le résoudre. Entre vous et votre « Terre Promise » se dresseront des bar­rières qu’il vous fau­dra franchir. Recon­naître les obsta­cles pour ce qu’ils sont, des tests tem­po­raires de votre déter­mi­na­tion, de votre capac­ité et de votre foi en Dieu, ne vous servi­ra à rien si vous ne savez pas com­ment les gér­er. Voyons donc com­ment s’en sor­tir. Tout d’abord, sachez que vous aurez tou­jours des prob­lèmes. Un étu­di­ant envoie ce cour­ri­er élec­tron­ique à sa mère : « Je suis ren­voyé du lycée, je ren­tre à la mai­son demain. Pré­pare papa. » La réponse ne tarde pas : « Papa est prêt. À toi de te pré­par­er ! » Un entraîneur de foot a dit : « Pour un bon chef tous les prob­lèmes sont nor­maux. Au tra­vail, en famille ou seul(e) dans votre coin, atten­dez-vous à des prob­lèmes. Si tout se passe comme prévu, alors soyez agréable­ment surpris(e). Si ce n’est pas le cas et que vous avez plan­i­fié en con­séquence, vous ne serez pas frustré(e). Un prob­lème non anticipé est un prob­lème. Un prob­lème anticipé est une oppor­tu­nité. » Paul a dit : « À celui qui, par la puis­sance qui agit en nous, peut faire infin­i­ment au-delà de tout ce que nous deman­dons ou pen­sons, à lui la gloire » (Ep 3.20–21). Le prob­lème que vous affron­tez aujourd’hui n’est qu’une occa­sion pour Dieu de faire pour vous ou à tra­vers vous ce que vous ne pou­vez pas faire par vous-même.