Quel est le prob­lème de Daniel ? Pourquoi refuser la meilleure nour­ri­t­ure du pays ? Beau­coup de gens ne mangeaient pas à leur faim. Daniel, lui, allait avoir l’occasion de manger lit­térale­ment comme un roi. Pourquoi cette intran­sigeance ? Quand on s’intéresse aux réal­ités cul­turelles de l’endroit, on décou­vre un autre enjeu. Un fes­tin à Baby­lone était tou­jours don­né en l’honneur des dieux. Donc, en y assis­tant, on ne par­tic­i­pait pas sim­ple­ment à un repas, mais on rendait un culte. La nour­ri­t­ure avait été au préal­able sac­ri­fiée à un dieu païen. Pour un ado­les­cent juif qui prend sa foi en Dieu au sérieux, y par­ticiper serait se com­pro­met­tre. Manger leur nour­ri­t­ure reviendrait à ador­er leur dieu. Et pour Daniel ce serait aller trop loin. Il s’agissait d’aller à l’encontre de sa nature et il ne le voulait pas. On ne décou­vre pas ses con­vic­tions quand on est sous pres­sion. On s’y pré­pare à l’avance. C’est dans les moments faciles que se décide ce que l’on va faire ou pas pen­dant les moments dif­fi­ciles. Le Psalmiste a dit : « Com­ment le jeune homme ren­dra-t-il pur son sen­tier ? En obser­vant ta parole. Je te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas dévi­er de tes com­man­de­ments. Je serre ta promesse dans mon cœur, afin de ne pas péch­er con­tre toi » (Ps 119.9–11). Réus­sir une vie chré­ti­enne, c’est appli­quer ces trois principes : 1) vivre selon la Parole de Dieu. 2) le chercher de tout son cœur. 3) chérir sa promesse.