Lorsque Miriam a critiqué son frère Moïse sur le choix de son épouse, le Seigneur l’a entendue et elle a été frappée de la lèpre. Peut-être avez-vous grandi dans une atmosphère familiale de constants reproches, et aujourd’hui vous parlez de la même manière à vos enfants. Vous ne pouvez apprécier les bénédictions de Dieu parce qu’on vous a formaté pour contrôler, pinailler et avoir sur tout un avis le plus souvent négatif. La Bible dit : « Si, en effet, quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal » (1P 30.10). Par définition, est critique celui qui s’arrête aux défauts perceptibles des autres sans voir leurs qualités. Voilà qui devrait vous faire réfléchir. D’abord il y a le mot « perceptibles ». Vos perceptions sont souvent fausses ; il y a toujours des éléments qui vous échappent. Puis il y a le verbe « s’arrêter ». On est souvent tenté de dire : « Ce n’est pas bien » ou « J’aurais fait autrement ». Si vous vous pensez analytique et que Dieu vous a créé ainsi, très bien, mais attention au risque de ne se fier qu’à son propre jugement. Vous dites : « Mais comment aider quelqu’un sans s’attarder sur ce qu’il fait ? » D’où l’importance de la dernière partie de la définition : « sans voir leurs qualités ». Il n’est pas interdit de vous attarder sur les erreurs d’un autre, à charge pour vous de le faire sans esprit de jugement pour le guider vers une solution. Faut-il alors en discuter avec un tiers ? Seulement si vous pouvez finir la conversation en disant : « Prions pour cela, garde le secret, et tâche de venir en aide ».