1) La cri­tique est sou­vent un prob­lème d’ego. Oswald Cham­bers écrit : « Méfiez-vous de tout ce qui vous place en posi­tion de supéri­or­ité ». C’est exacte­ment ce que fait la cri­tique : Elle souligne que vous êtes « celui qui sait ». De plus, il est sat­is­faisant de bra­quer les pro­jecteurs sur les autres parce qu’en met­tant en lumière leurs défauts, les vôtres restent dans l’ombre. Par cette atti­tude, vous dites : « Si je ne réus­sis pas moi-même, j’y arriverai en te dis­ant com­ment mieux faire ». Jacques écrit : «  Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ain­si » (Ja 3.10). Et Paul nous dit : « Par hon­neur, usez de préve­nances récipro­ques » (Ro 12.10). 2) La cri­tique peut être dévas­ta­trice. Imag­inez les sen­ti­ments de Moïse assail­li par son frère et sa sœur. Parce que nos proches nous con­nais­sent intime­ment, nous sommes con­stam­ment vul­nérables à leurs cri­tiques. Nos enfants ne ressor­tent pas indemnes des reproches que nous leur adres­sons à la mai­son. Peut-être qu’en lisant ces lignes vous enten­dez la voix de votre plus sévère cri­tique, un par­ent qui vous rabaisse con­stam­ment, un par­ent dont les mots réson­nent encore dans votre tête : « Tu as tou­jours été nul », « Tu ne réus­sir­as jamais ». 3) Com­ment répon­dre aux cri­tiques ? Paul le fait en dis­ant : « Si je plai­sais encore aux hommes, je ne serais pas servi­teur de Christ » (Ga 1.10). Au lieu d’é­couter les cri­tiques, con­cen­trez votre atten­tion sur ce que Dieu pense de vous et votre vie pren­dra un nou­v­el élan. Tout bien réfléchi, son opin­ion est la seule qui compte.