Paul écrit : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, et non pas à nous ». Les « vases de terre » représentent tous nos récipients et seul importe leur contenu. Même ébréché, un bol peut se nettoyer et resservir. Alors n’abandonnez pas quand quelqu’un découvre que vous êtes un vase plein de défauts. Il y a des appels au secours que personne d’autre que vous n’entendra jamais. Vous sauverez le voleur à l’agonie rien qu’en continuant à prêcher malgré vos peines, parce que le message qui sauve les autres est celui qui nous sauve aussi. Accepter les déchus est une force, non une faiblesse de l’Évangile. Il y a un monde de différence entre la froideur d’un cœur rebelle et le cri d’un cœur troublé qui dit : « Dieu, sauve-moi de moi-même ». Un simple aperçu de la grâce de Dieu nous amène à plier le genou pour confesser et renoncer au péché, « nous amenons toute pensée captive à l’obéissance au Christ » (2Co 10.5). Un pasteur écrit : « Les gens écoutent nos témoignages à sens unique évoquant nos succès et perdent courage. Ils pensent que pendant qu’ils luttent, tout nous réussit. C’est parce que nous falsifions le rapport et oublions de dire toute la vérité. Dieu nous aide ! Notre message indique que nous sommes sauvés par la grâce, nous l’avons été et nous le serons ». S’il le faut, retournez dans l’atelier du Potier et permettez qu’il vous remette sur le tour et vous refaçonne, mais ne laissez pas tomber ! (voir Jér 18.1–4).