Un poète anonyme a écrit : « Une parole impru­dente déclenche le con­flit. Un mot cru­el peut bris­er toute une vie. Une parole amère incite à la haine. Un mot trop bru­tal détru­it et gan­grène. Une parole aimable adoucit le chemin. Un mot joyeux peut éclair­er le matin. Une parole oppor­tune peut calmer la ten­sion. Un mot ten­dre est source de béné­dic­tions ». La Bible dit : « La langue, aucun homme ne peut la dompter » (Ja 3.8). Vous dites : « Bon, si c’est impos­si­ble, que suis-je censé(e) faire ? » Atten­dre avant de par­ler, cul­tiv­er une sen­si­bil­ité à l’E­sprit pour vous guider et puis­er dans sa force. Rap­pelez-vous que dès qu’un mot a franchi vos lèvres, il ne peut plus jamais revenir en arrière, et tous les « Je suis désolé(e) » du monde n’y chang­eront rien. Le Psalmiste, qui a man­i­feste­ment com­mis l’er­reur de par­ler lorsqu’il aurait dû écouter, a écrit : « Je garderai mes voies de peur de péch­er par ma langue ; je garderai un frein à ma bouche ». Dans la Bible, le jeûne est une absti­nence de nour­ri­t­ure qui per­met un rafraîchisse­ment spir­ituel. Il nous rap­proche de Dieu. Il nous ren­force et nous affûte. Alors voici une idée pour vous : Et si vous faisiez un jeûne ver­bal au cours du prochain mois ? Au moins un jeûne par­tiel. Ésaïe a dit : « Le Seigneur, l’Éter­nel m’a don­né le lan­gage des dis­ci­ples, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est fatigué » (Esa 50.4). Ne lais­sez pas votre langue dicter votre con­duite, mais que votre bouche soit guidée par l’Esprit.