Pour aimer votre prochain : 1) vous avez besoin de le dire. L’épouse d’un vieux loup de mer souf­frait patiem­ment le mar­tyre depuis cinquante ans car son mari ne lui expri­mait jamais son affec­tion. Finale­ment excédée par la frus­tra­tion, elle lui dit un jour : « Com­ment peux-tu ne jamais me dire que tu m’aimes ? » Sans sour­ciller, il répond : « Je t’ai dit que je t’aimais le jour de notre mariage, et si jamais je change d’avis, je te tiendrai au courant ! » Voilà une char­mante his­toire, mais pas si drôle dans la réal­ité. Votre mari ou votre femme sait peut-être que vous l’aimez, mais il ou elle a besoin de vous l’en­ten­dre dire. Et c’est pareil pour vos enfants, vos amis où tous ceux qui gravi­tent dans votre sphère d’in­flu­ence. « Je t’aime » sont des mots que vous ne direz jamais trop ! 2) vous avez besoin de le mon­tr­er. Tout le monde a besoin d’une tape dans le dos. Dolores Krieger, pédi­a­tre à l’U­ni­ver­sité de New York, a dirigé de nom­breuses études sur la puis­sance du con­tact humain, et décou­vert que le touch­er appor­tait un grand bien­fait phys­i­ologique. Les glob­ules rouges sont chargés d’hé­mo­glo­bine, une sub­stance qui trans­porte l’oxygène aux tis­sus. D. Krieger a con­staté que lorsqu’une per­son­ne posait sa main sur une autre, le niveau d’hé­mo­glo­bine dans le flux san­guin aug­men­tait chez les deux. Cette aug­men­ta­tion per­met au corps de recevoir plus d’oxygène, ce qui revig­ore et peut accélér­er un proces­sus de guéri­son. C’est lit­térale­ment la force de l’amour en action. Aimer est bon pour vous ! Rien n’est plus grat­i­fi­ant, sat­is­faisant ou récon­for­t­ant que d’aimer les autres en paroles et en actes.