Notre société ne jure que par la per­for­mance, en classe, dans le sport et dans le tra­vail. Mais Dieu ne voit pas les choses du même œil. Ses pen­sées dépassent large­ment les nôtres (voir Esa 55.8–9). Pour lui, « L’obéis­sance vaut mieux que les sac­ri­fices » (1S 15:22). Les sen­ti­ments sont puis­sants mais rarement objec­tifs. Si, en tant qu’être humain impar­fait, vous basez votre valeur de chré­tien sur vos per­for­mances, l’Ad­ver­saire a le champ libre. Satan est appelé « l’ac­cusa­teur de nos frères » (Ap 12.10). Il veut que vous dressiez une liste de vos échecs et de vos erreurs. Par ce biais, il peut vous tour­menter en vous rap­pelant sans cesse vos sautes d’humeur, vos cri­tiques, votre inca­pac­ité à proclamer ce qui est juste ou à empêch­er les idées fauss­es de ternir votre image. David a dit : « Si tu gar­dais le sou­venir des fautes, Éter­nel, Seigneur, qui pour­rait sub­sis­ter ? » (Ps 130.3). Même le plus rigoureux des croy­ants a des domaines où il lutte et échoue. Voilà pourquoi nous avons besoin de la grâce et du par­don de Dieu à chaque instant. « Car il sait de quoi nous sommes for­més » (Ps 103.14), et il n’est jamais sur­pris qu’en dépit de nos bonnes inten­tions, nous ne soyons pas à la hau­teur. Reimar Schultze affirme : « Dieu ne nous mesure pas selon nos per­for­mances, mais selon notre amour pour Jésus. Dans le Roy­aume de Dieu, aimer Jésus con­stitue notre per­for­mance. Tout le reste est sec­ondaire. Vouloir être en sa présence, demeur­er en lui, garder son ami­tié, lui plaire, voilà ce que notre Maître attend de nous. » Alors mesurons comme lui !