Lorsque Dieu vous rachète, vous lui appartenez. Et ce qui lui appar­tient, il le pro­tège ! L’histoire de Belchat­sar l’il­lus­tre bien. La Bible rap­porte qu’à l’oc­ca­sion d’un ban­quet en l’hon­neur de ses mille dig­ni­taires, ce roi, enivré par le vin, ordonne d’ap­porter les coupes d’or et d’ar­gent rap­portées par son père du Tem­ple de Jérusalem. Il avait l’in­ten­tion de s’en servir pour boire, lui et ses hauts dig­ni­taires, ses femmes et ses con­cu­bines (voir Da 5.1–2). Pas grave si les coupes avaient été sans valeur, mais elles avaient été con­sacrées à Dieu et dès lors pro­scrites à une util­i­sa­tion impro­pre. Alors, des pro­fondeurs de la nuit, la main de Dieu écrit le sort du roi sur les murs de son palais : « Cette même nuit, Belchat­sar, roi des Chaldéens, fut tué » (v.30). En tant qu’enfant racheté de Dieu, vous pou­vez vous appuy­er sur ce principe immuable : Dieu ne laisse per­son­ne vous opprimer. « Défense de touch­er à ceux que j’ai con­sacrés » (1Ch 16.22, BFC). Vous aurez sans doute à vous bat­tre, en ter­rain enne­mi ou chez vous dans des con­di­tions dif­fi­ciles, tra­vers­er des épreuves à cause de votre foi. Soyez sûr(e) d’une chose, Dieu a trop investi en vous pour vous laiss­er détru­ire. Par­fois Satan tente de venir dans la par­tie, mais Dieu va l’interrompre en dis­ant : « Cette pièce est hors-jeu. J’ai mis trop longtemps à enseign­er la prière à cette femme. J’ai investi des années à entraîn­er cet homme à la vic­toire. Ils ont trop souf­fert à cause de mon nom pour que tu leur fass­es encore du mal. Retire-toi, ils m’appartiennent ! »