Quand vous avez subi une agres­sion physique, morale ou sex­uelle, votre estime de vous-même se réduit. Vous pensez : « Si quelqu’un m’a fait ça, c’est que peut-être je le mérite. » Votre âme est souil­lée, vous vous prenez pour un « fruit véreux ». Mais vous ne l’êtes pas ! Les deux ver­sets qui suiv­ent iront de la bouche de Dieu jusqu’à votre cœur : « Je t’aime d’un amour éter­nel ; c’est pourquoi je te con­serve ma bien­veil­lance. Je te rebâti­rai, et tu seras rebâtie » (Jér 31.3–4). « Ne vous sou­venez pas des pre­miers événe­ments, et ne con­sid­érez plus ce qui est ancien. Voici que je fais une chose nou­velle, elle est main­tenant en germe, ne la recon­naîtrez-vous pas ? Je met­trai un chemin dans le désert et des fleuves dans la terre aride » (Esa 43.18–19). Le mal que vous avez subi ne fait pas de vous un être mau­vais ! Aujourd’hui Dieu dit : « Sois sans crainte, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom : tu es à moi ! Si tu tra­vers­es les eaux, je serai avec toi, et les fleuves, ils ne te sub­merg­eront pas ; si tu march­es dans le feu, tu ne brûleras pas […]. Car je suis l’Éter­nel, ton Dieu » (Esa 43.1–3). Honte et dépres­sion vont de pair. Mais si la dépres­sion se soigne sur ordon­nance du médecin, il n’y a pas de remède con­tre la honte, hormis la médecine de la Parole de Dieu. Ne vous lais­sez plus abuser par vos pen­sées et vos émo­tions, appuy­er-vous sur la Bible quoi que vous ressen­tiez. Avoir honte de qui vous êtes est une puni­tion per­pétuelle que vous vous infligez tout(e) seul(e). Quelle est la solu­tion ? Lais­sez Dieu chang­er votre façon de penser.