Toute bonne construction se bâtit lentement et soigneusement. L’impatience est un signe d’immaturité ; ce sont les enfants qui veulent tout, tout de suite. Essayez de comprendre ceci : votre impatience ne fera pas avancer Dieu plus vite. Il travaille selon son propre agenda. Paul écrit : « Toutes choses coopèrent au bien […], selon son dessein » (Ro 8.28). Juste parce que le feu n’est pas encore au vert ne veut pas dire que Dieu a changé d’avis. Peut-être que le moment ne lui convient pas pour en tirer le maximum de gloire et de bénéfice. Alors que faire en attendant ? Deux choses : 1) prier pour que la volonté de Dieu se fasse. Et ne vous laissez pas envahir par ce qui lui est contraire, en particulier l’urgence et l’anxiété. Sachez comment répartir votre temps, votre énergie, votre argent, et qui fréquenter ou non. Dieu dit : « Dès le début, j’ai prédit mon but » (Esa 46.10, BFC). Avant que Dieu ne commence toute chose, il a un tableau clair du but final, et il détermine les étapes qui vous y conduisent. 2) vous réjouir dans l’attente. « Les figuiers ne portent plus de fruits, les vignes ne donnent pas de raisins, les oliviers ne produisent rien, les champs ne fournissent aucune récolte ; il n’y a plus de moutons dans les enclos, plus de bœufs dans les étables. Mais moi, je trouve ma joie dans le Seigneur, je suis heureux à cause du Dieu qui me sauve » (Ha 3.17, BFC). Commencez par remercier Dieu pour ce qu’il a déjà fait et ce qu’il fera pour vous dans l’avenir. Car son vœu le plus cher est de vous aider.