Si les gens se sen­tent exploités, ils vont finir par vous lâch­er. Mais s’ils se sen­tent appré­ciés, ils vous suiv­ront partout. Paul, en fin dirigeant, a dit aux chré­tiens de Corinthe : « J’ai une grande con­fi­ance en vous, je suis très fier de vous. Dans toutes nos détress­es, je demeure plein de courage et je débor­de de joie » (v.3–4). Il était leur plus grand fan. Comme tout grand leader, il ne se con­tentait pas de repren­dre, il ras­sur­ait. Il ne fai­sait pas que tranch­er, il remo­bil­i­sait ses troupes. Un bon dirigeant : 1) est cohérent. Il mon­tre l’ex­em­ple en agis­sant pour que cha­cun sache que les con­signes don­nées à la base sont appliquées au som­met. 2) n’est pas avare de com­pli­ments, car il sait que cha­cun a besoin de se sen­tir impor­tant dans l’équipe et pour la mis­sion. 3) est tou­jours atten­tif aux sug­ges­tions, opin­ions, idées et intérêts. Il n’a pas de préjugés et n’est pas méprisant. Bet­ty Ben­der a dit : « C’est une erreur de ne s’en­tour­er que de gens qui vous ressem­blent. Sortez de ce lit douil­let et allongez-vous sur un hor­ri­ble gra­bat d’o­rig­in­aux imag­i­nat­ifs. Puis regardez jail­lir les idées ! » 4) ne voit pas les gens comme des sta­tis­tiques. Il ne les inscrit pas dans la colonne « pertes et prof­its ». 5) explique claire­ment sa démarche. Cela réduit les erreurs, et la rancœur qui naît du sen­ti­ment d’être con­stam­ment « aux ordres ». Clarence Fran­cis a dit : « Vous pou­vez acheter le temps et la présence physique d’un homme jusqu’à un cer­tain point…Mais vous n’achèterez ni son ent­hou­si­asme, ni son ini­tia­tive, ni sa loy­auté, ni sa dévo­tion corps et âme. Ces choses-là, vous devez les mériter. »