Ne vous contrariez pas si vite

Êtes-vous facile­ment contrarié(e) ? Même pour des bricoles ? Passez plus de temps à prier et à lire votre Bible. L’ar­ti­cle suiv­ant a paru dans un jour­nal : « Une dame s’est assise à ma place dans l’église. Elle est très gentille…une bonne amie en fait. Je peux m’asseoir ailleurs, pas de prob­lème. Ma place est à droite en entrant. Je peux repos­er mon bras sur le bord. C’est une bonne place, mais je ne ferais pas d’his­toires pour un siège…je n’ai jamais été ran­cu­nière. En fait, elle me l’a prise il y a trois mois, et je ne sais vrai­ment pas pourquoi. Je ne lui ai jamais rien fait…jamais pris sa place. Je sup­pose que je devrai venir une heure plus tôt pour avoir ma place. Elle l’a prise parce que c’est une des meilleures. Elle n’avait rien à y faire…et je ne vais quand-même pas venir deux heures avant pour avoir ce qui m’ap­par­tient de droit. C’est comme ça que nais­sent les injus­tices sociales : les gens abusent et pren­nent la place des autres. C’est ain­si qu’on sème la révo­lu­tion. C’est trop pour une per­son­ne. Com­ment tout cela va-t-il finir ? Si per­son­ne ne fait rien, plus aucune place ne sera sauve. Les gens iront s’asseoir où ils veu­lent, et la prochaine fois ils pren­dront ma place de park­ing. Ce sera le monde à l’en­vers ! » Amu­sant certes, mais il est stupé­fi­ant de voir à quelle vitesse on peut sor­tir de ses gonds quand une petite rou­tine est per­tur­bée. Savez-vous pourquoi la vie chré­ti­enne est décrite comme « la voca­tion céleste » (Ph 3.14) ? Parce qu’elle sig­ni­fie servir les autres et ne pas se met­tre en premier.