Les gens qui possèdent une foi solide peuvent vous complexer si vous vous comparez à eux. Un enseignant de la Bible écrit : « J’admirais ces héros de la foi dont les témoignages édifiants se répandaient comme une traînée de poudre. Ils semblaient si sûrs d’eux, si équilibrés. Je pensais que l’amour de Dieu était distribué au mérite. Le jour où je faisais le bien, il m’aimait. Si j’échouais il ne m’aimait pas. Quelles montagnes russes ! Je n’avais pas réalisé que tout ce qui naît a besoin de temps pour grandir et mûrir. J’espérais une métamorphose totale, puissante et instantanée qui m’aurait rendu de suite parfait. » Ressentez-vous cela, comme si quelque chose clochait en vous qui vous empêchait toujours de vous sentir à la hauteur ? Dans ce cas, lisez ceci : « Lorsque j’étais enfant, […] je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant ». Vous êtes d’abord un bébé spirituel, puis vous devenez un enfant, ensuite un adolescent, et finalement un adulte spirituel. Mais vous n’êtes jamais au bout. Une vertu de façade vous poussera juste à vouloir impressionner les autres avec une fausse apparence de sainteté. Elle vous empêchera d’être honnête devant Dieu et vous fera penser que vous êtes bien plus spirituel pour votre âge. Vous souvenez-vous de votre enfance quand vous mettiez les chaussures à talons de maman ou les bottes de papa ? Malgré tous vos efforts, elles ne vous allaient pas. Ce n’était pas parce que quelque chose clochait en vous ; c’était simplement parce que vos pieds avaient la bonne taille pour votre âge.