Qu’est au juste la paresse ? Robert Hicks dit : « Le sentiment d’avoir droit à des choses sans vouloir faire le nécessaire pour les obtenir produit une société de paresseux. » Vous n’arriverez jamais à convaincre une personne paresseuse qu’elle l’est réellement. « Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui savent répondre avec intelligence » (Pr 26.16, BFC). Même si sept hommes sages l’accusent de paresse, il ne l’admettra pas, même à sept contre un. Vous ne pouvez pas dire grand-chose à un(e) fainéant(e). « Les désirs du paresseux le font mourir, parce que ses mains refusent d’agir » (Pr 21.25). Une personne paresseuse a deux mots favoris : « un jour ». Vous l’entendez dire : « Un jour je vais frapper un grand coup », ou bien : « Un jour je vais avoir ma propre entreprise », ou encore : « Un jour je vais… », à vous de remplir les blancs ! Cette personne trouvera toujours une excuse pour ne pas travailler. C’est pourquoi Salomon affirme : « Le chemin du paresseux est comme une haie d’épines, mais le sentier des hommes droits est aplani » (Pr 15.19). Lorsque le paresseux regarde en direction de son avenir, il ne voit pas devant lui une autoroute d’opportunités, il ne voit qu’un grand tas de ronces. Benjamin Franklin avait raison de dire : « Je n’ai jamais connu quelqu’un d’habile à se trouver des excuses qui excelle dans quoi que ce soit d’autre. » En résumé : Le paresseux préfère s’excuser qu’exister. Alors voici votre parole du jour : fuyez la paresse !