Le paresseux ne fait jamais aujour­d’hui ce qu’il peut reporter à demain, et ne fait jamais demain ce qu’il peut reporter à l’in­fi­ni. Son jour favori pour tra­vailler, c’est demain. C’est pourquoi Dieu demande : « Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? » Dans la mesure où quelqu’un est capa­ble de tra­vailler et que des emplois sont disponibles, si vous lui deman­dez con­stam­ment com­bi­en de temps il ou elle compte atten­dre avant de chercher du tra­vail, il est fort pos­si­ble que vous par­liez à un(e) fainéant(e). C’est l’his­toire d’un col­légien qui hésite pour savoir s’il doit oui ou non révis­er. Il prend une pièce de mon­naie, la lance en l’air, et tan­dis qu’elle est en plein vol, il dit : « Pile, je vais au ciné­ma. Face, je vais regarder la télé. Et si elle tombe sur la tranche je vais appren­dre mes leçons ! » Du reste, il y a des paresseux qui sont même trop fainéants pour lancer la pièce ! Une per­son­ne paresseuse évit­era tou­jours de faire le boulot mais n’évit­era jamais d’y échap­per. Par­ents, apprenez à vos enfants qu’un tra­vail com­mencé doit être fini. Quand vous lui ordon­nez de faire quelque chose, un enfant aime sou­vent répon­dre : « dans une petite minute ». Ne ren­trez pas dans son jeu, ou vous le pay­erez cher. Apprenez à vos enfants que « main­tenant » n’est pas « tout à l’heure », et que « finir » sig­ni­fie « ne pas ral­lumer la télé avant que le tra­vail ne soit fait ». Comme l’a si bien dit un patron : « Si vous faites ce que vous devez faire au moment où il le faut, alors vous pou­vez faire ce que vous voulez quand vous le désirez. »