Il ne suf­fit pas d’avoir les bonnes répons­es, encore faut-il bien s’en servir. Les bonnes idées et les bons con­seils sont inutiles si vous les appliquez avec bru­tal­ité. La sagesse, c’est employ­er les bons mots, au bon moment, de la bonne manière. « Quelqu’un d’ex­péri­men­té évite de trop par­ler et quelqu’un de raisonnable prend le temps de réfléchir ». Vos efforts pour aider une per­son­ne à chang­er seront vains, ou pire, con­tre-pro­duc­tifs, si vous ne l’abor­dez pas avec amour et humil­ité. La plu­part des gens con­nais­sent déjà leur prob­lème. Ils en souf­frent sans doute depuis un moment et au fond d’eux veu­lent s’en sor­tir. À moins d’être prêt(e) à « vous faire envoy­er sur les ros­es », vous devez savoir les pren­dre. « Les dis­cours agréables sont un ray­on de miel, douceur pour l’âme et remède pour le corps » (Pr 16.24). Jésus a dit : « Vous con­naîtrez la vérité et la vérité vous ren­dra libres » (Jn 8.32). Si les gens refusent la vérité dans la façon dont vous la partagez, peut-être que le prob­lème vient en par­tie de vous. Un ancien séna­teur améri­cain écrit : « Vous pou­vez lancer vos idées comme des balles de fusil ou comme des grains de blé. Vous pou­vez les tir­er ou les semer. Les idées lancées comme des balles tuent l’in­spi­ra­tion et la moti­va­tion. Les idées semées comme des graines pren­nent racine, gran­dis­sent, et por­tent du fruit là où elles sont plan­tées. Le seul risque, c’est une fois qu’elles poussent ailleurs, on oubliera sans doute que vous en êtes à l’o­rig­ine. Mais si vous êtes prêt(e) à vous pass­er de cette recon­nais­sance, votre mois­son sera abon­dante. » Voici donc votre parole du jour : ayez la bonne approche.