Si vous don­nez volon­taire­ment une fausse impres­sion, vous êtes de ceux que la Bible appelle : « Quiconque aime et pra­tique le men­songe » (Ap 22.15). Vous serez jetés dehors en com­pag­nie des meur­tri­ers et des idol­âtres ! C’est dur à enten­dre, surtout si vous avez cru bien faire en voulant gag­n­er un peu plus, ménag­er une sus­cep­ti­bil­ité ou chercher à vous met­tre en valeur. Dieu fixe des normes élevées. Aucun être humain ne met­trait la barre aus­si haut. Dieu ne plaisante pas. Voyez Ana­nias et Saphi­ra. À vouloir don­ner cha­cun une fausse image de leur générosité, ils sont tombés tous les deux foudroyés devant les apôtres. Résul­tat : « Per­son­ne par­mi les autres n’o­sait se join­dre à eux » (Ac 5.13). Com­bi­en de temps auriez-vous survécu dans cette église ? Pierre a dit : « Ce n’est pas à des hommes que tu as men­ti, mais à Dieu » (v.4). La per­spec­tive change, n’est-ce pas ? C’est l’histoire d’un gars qui ren­tre bre­douille de la pêche. Au retour, il s’arrête au marché et achète trois pois­sons. Il dit au vendeur : « Lancez-les moi, comme ça je pour­rais racon­ter à ma femme que je les ai attrapés. » Salomon a dit : « Ma bouche fait enten­dre la vérité […]. Toutes les paroles de ma bouche sont justes, elles n’ont rien d’as­tu­cieux ni de per­vers » (Pr 8.7–8). Nos pires men­songes sont ceux aux­quels nous finis­sons par croire à force de nous les racon­ter. En out­re, un menteur ne peut plus croire per­son­ne car « on juge son voisin à l’aune de sa vie ». Alors, si le fait de dire la vérité vous pose un prob­lème, priez : « Éter­nel, délivre mon âme de la lèvre men­songère, de la langue trompeuse ».