Jacques écrit : « Que per­son­ne, lorsqu’il est ten­té, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être ten­té par le mal et ne tente lui-même per­son­ne. Mais cha­cun est ten­té, parce que sa pro­pre con­voitise l’at­tire et le séduit. Puis la con­voitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, par­venu à son terme, engen­dre la mort. Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés » (v.13–16). Si vous péchez et trans­gressez vos valeurs, il vous sera dif­fi­cile de vous sen­tir bien dans votre peau. Toute bonne chose dont vous abusez peut vite devenir une addic­tion. Ce qui était hier un sim­ple désir est devenu un besoin vital  aujourd’hui. Sans vous en ren­dre compte, vous devenez esclave du seul moyen que vous avez trou­vé pour une éva­sion tem­po­raire. Arrêtez et deman­dez-vous : 1) Où est passé l’objectif de ma vie ? Qu’est dev­enue la per­son­ne que Dieu m’a demandé d’être ? La joie des autres vous rap­pelle sans arrêt celle que vous avez per­due, et votre frus­tra­tion aug­mente. 2) Que fais-je de mes prob­lèmes ou de ceux de mes proches ? Vous êtes prêt(e) à cul­pa­bilis­er. Et on a beau vous répéter cent fois que vous n’y êtes pour rien, dans votre for intérieur vous n’en êtes pas persuadé(e). La seule façon de trou­ver la véri­ta­ble paix est d’être en règle avec Dieu. Et c’est pos­si­ble. Voici son offre : « Cherchez l’Éter­nel pen­dant qu’il se trou­ve ; invo­quez-le, tan­dis qu’il est près. Que le méchant aban­donne sa voie, et l’homme de rien ses pen­sées ; qu’il retourne à l’Éter­nel, qui aura com­pas­sion de lui, à notre Dieu, qui par­donne abon­dam­ment » (Esa 55.6–7).