À propos du trac, un éminent auteur a dit : « Sur la liste de nos peurs, celle de parler en public arrive en première position, avant celle de la mort classée cinquième, et celle de la solitude au septième rang. Ça veut dire que la plupart d’entre nous avons moins peur de mourir seuls que de nous exhiber devant les autres. Le trac est un moteur puissant…la peur de ne pas être pris(e) au sérieux, la peur de l’inconnu, celle d’être un imposteur, celle d’oublier tout ce que vous alliez dire, de prendre des risques en public et de vous retrouver seul(e) sur l’estrade. Toutes ces craintes surgissent en même temps quand on prend la parole en public. » Lorin Woolfe écrit : « Diriger vous demande d’avoir une réserve quasi inépuisable d’énergie verbale, de travailler vos intonations, de rester concentré(e) sur votre message, de répéter les mêmes incantations jusqu’à ne plus supporter votre propre voix, et d’en remettre une couche, parce que c’est au moment même où votre message devient ennuyeux qu’il commence sans doute à faire son chemin. » Si vous passez votre temps à enseigner, prêcher ou parler en public, vous êtes sans doute en train de sourire et de dire : « Amen ! » En fait, une source tarie ne remplira jamais un seau. Pour rester en mesure de donner, vous devez garder vos batteries chargées, qu’elles soient spirituelles, affectives ou physiques. Et la Bible vous dit comment faire : « Ceux qui espèrent en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent et ne se lassent pas. Ils marchent et ne se fatiguent pas ».