Les arriv­istes. Ils aiment relever des défis et mon­tr­er leurs exploits. Au mieux, ils sont motivés par la crois­sance, l’expansion et le savoir. Ils inspirent les gens et les poussent à l’action. Ils sont ravis de parad­er devant la foule. Pronon­cer un dis­cours les revig­ore. Sans moyen de se met­tre en avant et briller, ils per­dent leur moti­va­tion. Les arriv­istes se veu­lent décisifs, peu­vent être ten­tés de vivre pour l’image qu’ils représen­tent et finir par idol­âtr­er leur pro­pre per­for­mance. Ils éval­u­ent le suc­cès en ter­mes d’ovations et de recon­nais­sance. Lorsque Jean Bap­tiste dit à pro­pos de Jésus : « Il faut qu’il croisse et que je dimin­ue » (Jn 3.30), il mon­tre le genre de soumis­sion qui peut s’avérer dif­fi­cile pour les arriv­istes. Simon le magi­cien pen­sait à tort pou­voir acheter à Pierre la capac­ité d’imposer les main aux autres pour qu’ils reçoivent le Saint-Esprit (voir Ac 8.18–22). De la même manière, un arriv­iste non racheté peut faire sem­blant de servir Dieu et se servir lui-même. Pour beau­coup, « le péché qui nous enveloppe si facile­ment (Hé 12.1) s’ap­pelle l’orgueil. Bien que les arriv­istes soient capa­bles d’accomplir de grandes choses et d’enrichir la vie des gens, ils peu­vent aus­si ne plus penser qu’à leur pro­pre image et leur suc­cès. Quelle est la solu­tion ? Paul dit : « Ne faites rien par rival­ité ou par vaine gloire, mais dans l’hu­mil­ité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres. Ayez en vous la pen­sée qui était en Christ-Jésus » (Ph 2.3–5).