Les opti­mistes. Ce sont les boute-en-train de la fête. Ils sont doués pour racon­ter des his­toires et aiment se met­tre en valeur. Si vous essayez de leur par­ler de leurs prob­lèmes, ils vont d’abord vous écouter poli­ment mais ils ne retien­dront rien de vos pro­pos. Un jour, John Ort­berg déje­une au restau­rant avec un ami. A chaque plat qu’ils com­man­dent, la serveuse s’exclame : « Super ! Excel­lent choix ! Génial ! » Quand Ort­berg lui demande s’il lui arrive de dire : « C’est un choix vrai­ment stu­pide » ou « C‘est immange­able », elle répond : « En fait, en cui­sine nous avons une liste d’affirmations, et à chaque fois que quelqu’un passe une com­mande, nous devons répon­dre par l’une d’elles. » Les opti­mistes n’ont pas besoin d’une telle liste. Ils ne sont jamais à court de super­lat­ifs : for­mi­da­ble, extra­or­di­naire, fab­uleux, géant, etc. Ils peu­vent met­tre des années à se ren­dre compte du cha­grin ou de la noirceur chez d’autres per­son­nes ou même chez eux. Ils ont aus­si ten­dance à cen­tr­er leur vie autour de la pour­suite de sen­ti­ments posi­tifs, leur désir de sat­is­fac­tion. Ils peu­vent se sen­tir mal s’ils n’obtiennent pas assez d’attention. Quelle est la solu­tion ? 1) Cess­er de vouloir être le nom­bril du monde. “Par amour frater­nel, ayez de l’affection les uns pour les autres ; par hon­neur, usez de préve­nances récipro­ques ». 2) Ne plus ignor­er le cha­grin ou les sit­u­a­tions déplaisantes. Ça peut men­er à l’isolement et à l’addiction. « For­ti­fiez-vous dans le Seigneur et par sa force sou­veraine » (Ep 6.10).