Dans la Bible, une forme de mal qui passe d’une généra­tion à l’autre s’ap­pelle une « forter­esse ». David souf­frait d’ob­ses­sion sex­uelle, ce qui l’a poussé à couch­er avec la femme d’un autre. Le même esprit est passé de David à son fils Amnon, et ce dernier a vio­lé sa sœur (voir 2S 13). Lorsque David l’a appris, il s’est mis en colère, mais il n’a rien fait. Que pou­vait-il dire ? Pour sauver sa peau, Abra­ham a men­ti à un roi païen en pré­ten­dant que sa femme était sa sœur (voir Ge 20). C’est curieux, mais son fils Isaac a eu la même réac­tion quelques chapitres plus loin (voir Ge 26). Les experts dis­ent que les enfants de par­ents qui boivent ont 400 fois plus de chance de devenir eux-mêmes alcooliques, et que 80 % de ceux qui mal­trait­ent leurs enfants ont été abusés dans leur pro­pre enfance. Par­fois-même les tares vien­nent des deux côtés de la famille. Mais voici la bonne nou­velle. Dieu guérit les familles per­tur­bées, et vous pou­vez être le pre­mier remède ! Vos enfants ne méri­tent pas de grandir sans affec­tion sim­ple­ment parce que vos par­ents vous en ont privé. Dieu peut vous appren­dre à bris­er cette forter­esse de votre famille pour que vous puissiez don­ner à vos enfants ce que vous n’avez jamais reçu. Gédéon a détru­it l’au­tel que son idol­âtre de père avait con­stru­it (voir Jug 6.25), et par la grâce de Dieu vous pou­vez faire pareil chez-vous ! Priez pour vos enfants. Imposez-leur les mains et déclarez que le passé ne doit pas gâch­er le présent, que Dieu les bénit à tra­vers vous. Allez‑y, faites-le et voyez le résultat.