Un per­chiste doit franchir une barre pour con­naître son niveau de per­for­mance. Ensuite, il la monte d’un cran. Dieu fait pareil. Il nous place la barre tou­jours plus haut. Jon Walk­er écrit : « Par­fois, je sen­tais que Dieu voulait éprou­ver ma foi. Plus pré­cisé­ment, il me demandait de refuser un salaire réguli­er, et de vivre par la foi… Alors, avec la joyeuse cer­ti­tude que Dieu allait pour­voir puisqu’il me l’avait promis, j’obéissais et j’at­tendais son aide. Dans mon jour­nal fig­u­rait chaque bien­fait que Dieu m’avait accordé, et la liste s’allongeait de façon impres­sion­nante. Dieu avait changé une frag­ile et loin­taine espérance en cer­ti­tude absolue. Pour­tant, j’ai longtemps douté. Je per­dais de vue mon objec­tif et com­mençais à chercher des revenus de mon côté en pen­sant que c’était à moi de me débrouiller car je n’é­tais pas sûr que Dieu allait vouloir m’aider. Si vous avez appris à faire con­fi­ance à Dieu avant moi, vous avez cer­taine­ment fait la même expéri­ence. » Com­prenez ceci : une foi inébran­lable doit d’abord être forte­ment ébran­lée. Notre plus grande préoc­cu­pa­tion est de sat­is­faire nos besoins, celle de Dieu est de dévelop­per notre foi. « Sans la foi, il est impos­si­ble de lui plaire » (Hé 11.6). Voilà pourquoi Pierre a écrit: « Je vais tou­jours vous rap­pel­er ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affer­mis dans la vérité présente. J’es­time juste […] de vous tenir en éveil par mes rap­pels » (2P 1.12–13). Alors rap­pelez-vous que Dieu est fidèle.