L’autel du Tabernacle était l’édifice où l’on offrait des sacrifices pour louer Dieu. Et Dieu avait des idées bien arrêtées sur la façon de le construire : « Cet autel, fait de planches, sera vide à l’intérieur ». Une structure de pierre ou de métal aurait été trop lourde à transporter, tandis qu’un autel en bois creux se portait aisément sur des perches et pouvait ainsi voyager avec le peuple d’Israël. L’image d’un autel portable nous rappelle que même s’il faut être membre d’une église locale, on ne doit pas se contenter de louer et d’adorer Dieu dans un endroit précis. On peut le faire partout en offrant « sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom » (Hé 13.15). À la maison, au travail, en classe, toutes vos activités quotidiennes peuvent devenir « des sacrifices spirituels, qui lui seront agréables » (1P 2.5, BFC). Encourager, aider une personne dans le besoin, choisir l’intégrité professionnelle au lieu de la popularité, voilà qui honore Dieu. Jésus a dit : « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5.16). Un auteur écrit : « Le Seigneur est mon patron. Il m’évalue, me critique, me promeut ou me destitue. Il me procure avantages sociaux et assurance santé. Quel que soit mon poste, je n’ai de compte à rendre qu’à lui seul. Mes tâches peuvent changer mais le but final demeure. Je suis chargé de faire son travail et d’être son bras droit au poste qu’il m’assigne. »