Avant de débat­tre d’un prob­lème avec quelqu’un, exam­inez vos moti­va­tions. Voulez-vous l’aider ou l’humilier ? Jésus avait à cœur de relever et restau­r­er les gens, et vous devriez faire de même. Abor­deriez-vous les choses dif­férem­ment si vous n’étiez pas per­son­nelle­ment impliqué(e) ? Cherchez-vous à en prof­iter pour amélior­er votre image ? Il n’y a pas plus vile façon de sat­is­faire son ego que de démolir quelqu’un pour s’élever soi-même. Kahlil Gibran a dit : « Pour rabaiss­er, il faut déjà être bas. » Abstenez-vous ! C’est le signe d’un manque d’assurance. Rap­pelez-vous la réponse de Néhémie à ceux qui cher­chaient à l’empêcher de recon­stru­ire les murs de Jérusalem : « J’ai un grand ouvrage à exé­cuter et je ne puis descen­dre ; pourquoi l’ou­vrage serait-il inter­rompu pen­dant que je le quit­terais pour descen­dre vers vous ? » (Né 6.3). Ne lais­sez pas les cri­tiques vous ralen­tir. Ne don­nez pas plus de crédit aux reproches d’un détracteur qu’aux encour­age­ments d’un ami. Avant de met­tre sous le micro­scope la vie de quelqu’un d’autre, exam­inez la vôtre. Êtes-vous aux pris­es avec le même prob­lème, ou un prob­lème tout aus­si grave ? Avez-vous réus­si là où vous accusez l’autre d’avoir échoué ? En d’autres ter­mes, avez-vous gag­né le droit d’être enten­du ? Paul écrit : « En dis­ant la vérité avec amour, nous croîtrons à tous égards ». Se pour­rait-il que votre prob­lème actuel con­stitue une occa­sion de jauger votre pro­pre matu­rité et d’en faire une expéri­ence de crois­sance spirituelle ?