Au début des années 1970, le gouvernement irakien arrête un groupe d’étudiants américains sur de fausses accusations d’espionnage. Afin de leur extorquer des aveux, ils sont torturés. On leur dit que s’ils avouent être des espions, ils seront libres. En d’autres termes on leur demande de trahir la vérité, d’admettre un mensonge. Un par un, à mesure qu’augmente la douleur, ils confessent tous des crimes qu’ils n’ont pas commis, sauf l’un d’entre eux. Les tortures s’intensifient, la solitude due à l’isolement devient insupportable, il est sur le point de craquer, mais il résiste. Finalement on lui pose un ultimatum : soit il avoue, soit il est exécuté. On pose devant lui une confession écrite qu’il n’a plus qu’à signer, on presse un pistolet contre sa tempe, on arme le chien et déclenche le compte à rebours. Il a déjà entendu des exécutions depuis sa cellule et sait que ses ravisseurs en sont capables. On lui hurle : « Signe, et tu vivras ! » Mais il refuse. Il ferme les yeux, grimace et se prépare à mourir. On tire la gâchette. Lorsqu’il entend le clic, il pense qu’il est mort. Mais l’arme n’était pas chargée ! L’étudiant est finalement libéré, mais il découvre par la suite que tous ses camarades qui ont avoué ont été pendus sur la place publique. Il est le seul survivant. Voilà une précieuse leçon pour affronter les tempêtes : le compromis représente un risque bien plus grand que le courage. Voici donc votre parole du jour : ne trahissez jamais vos convictions.