Pour être résilient(e) face à l’adversité, il faut : 1) rester connecté. Salomon a dit : « Deux valent mieux qu’un[…]. Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon » (Ec 4.9–10). À la mort de son fils, Barbara Smith crée un groupe de soutien. Elle dit : « Nous nous sommes sauvés mutuellement. » 2) surveiller son dialogue intérieur. Quand vous interprétez votre situation de manière négative, revenez à la parole de Dieu. La Bible dit : « La parole est près de toi, dans ta bouche » (Ro 10.8), et : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue » (Pr 18.21). Ne vous complaisez pas dans la peur et la colère et ne vous lamentez pas sur votre sort, concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler : vos paroles ! 3) aspirer à de bons moments. Salomon a dit : « Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os » (Pr 17.22). Lorsque Donna Goldman découvre sa sclérose en plaque, elle continue d’enseigner. Elle ironise : « Je laisse les enfants jouer avec mes cannes tant qu’ils ne les utilisent pas comme des armes ! » Sur sa voiture on peut lire : « Debout ! ». 4) donner en retour. Dieu nous console afin que nous consolions les autres (voir 2Co 1.4). Renée Weinhouse, qui a survécu à un lymphome et dirige un groupe de soutien, déclare : « Rien ne me rend plus heureuse que de donner de l’espoir à un patient. » 5) prendre soin de soi. Une vie saine aide à la gestion du stress. Lorsque le mari de Deborah Robinson est atteint d’Alzheimer, elle réalise : « Si je veux lui faire du bien, je dois me faire du bien. »