Ensuite vient l’égoïsme. Dans le Notre Père on ne trouve pas les mots « je », « moi », « mon » ou « le mien ». Mais : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien […] pardonne-nous nos offenses […] délivre-nous du Malin » (voir Mt 6.11–13). Vous comprenez ? Celui qui prie : « Seigneur, bénis-nous, moi, ma femme et mes deux enfants, nous quatre et personne d’autre » n’aura pas de réponse céleste favorable. Jésus a dit : « Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé » (Mr 11.24). Mais ce verset n’est pas un chèque en blanc : Dieu répondra toujours non aux prières égoïstes. Jacques écrit : « Vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de tout dépenser pour vos passions » (Ja 4.3). Peut-être pensez-vous à ce verset : « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire » (Ps 37.4). Oui, mais vos désirs doivent être conformes à la volonté de Dieu. Il a béni Abraham pour que celui-ci devienne une bénédiction pour les autres (voir Ge 12.2–3). Dieu connaît vos désirs et sait ce qui les motive. Est-ce uniquement par convenance personnelle ou également pour que ses desseins s’accomplissent ? Ce n’est que lorsque vous aurez répondu honnêtement à cette question que vous pourrez prier avec confiance. Si vous ne vous souciez que de votre propre intérêt, une seule personne travaille en votre nom : vous ! Mais si votre objectif est de bénir les autres, Dieu agit et répond à votre prière d’une manière que vous n’auriez jamais crue possible. Essayez et voyez par vous-même !