Un dimanche, un homme de belle allure bien que sim­ple­ment vêtu se rend dans une église des Pays-Bas et s’as­soit sur un banc près de l’estrade. Quelques min­utes plus tard, une dame s’ap­proche du banc. Voy­ant un étranger assis à sa place, elle lui dit sèche­ment que c’est « son siège ». L’homme présente ses excus­es avec grâce et va s’installer sur l’un des bancs réservés aux pau­vres à l’ar­rière de l’église. De là il assiste à l’office jusqu’au bout et puis s’en va sans rien dire. À la fin du ser­vice, une amie de la dame vient lui deman­der si elle con­nais­sait celui qu’elle avait verte­ment chas­sé. « Non », répond la femme avec dés­in­vol­ture, « un étranger, sûre­ment. » Quelle n’est pas sa sur­prise lorsque son amie lui con­fie que l’é­tranger n’est autre que le roi Oscar de Suède, venu ren­dre vis­ite à leur reine. Retenez bien la leçon. Que vous alliez dans une grande ou une petite église, Jésus, le chef de l’Église, a dit : « Là où deux ou trois sont assem­blés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18.20). Ça veut dire que Jésus, le Roi des rois, sera présent. Vous devez recon­naître sa présence, l’ador­er et faire de lui votre cen­tre d’in­térêt. Sinon, vous pour­riez aus­si bien rejoin­dre une asso­ci­a­tion car­i­ta­tive ou sim­ple­ment rester à la mai­son. Le Psalmiste nous donne les habi­tudes à suiv­re : « Entrez dans ses portes avec recon­nais­sance, dans ses parvis avec la louange ! Célébrez-le, bénis­sez son nom ! Car l’Éter­nel est bon ; sa bien­veil­lance dure tou­jours, et sa fidél­ité de généra­tion en généra­tion » (Ps 100.4–5).