Lors de la création, Dieu a regardé tout ce qu’il avait fait et l’a déclaré bon. Puis il a réalisé que l’homme était seul, frustré, incomplet. Il dit alors : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Dieu crée donc Ève, la première femme. Personne ne peut développer son potentiel au maximum sans entretenir de relations constructives. Lors d’une thérapie de groupe, on estime que le psychologue accomplit 10 % du travail de guérison. Les 90 % restants se font lorsque les patients échangent entre eux, et qu’ils se réconfortent et s’encouragent mutuellement. Les autres nous façonnent bien plus qu’on ne le pense ! Auprès des bonnes personnes, on devient la meilleure version de soi-même, et on peut leur rendre la pareille ! Elles voient en nous ce que parfois on ignore. Elles nous encouragent quand on approche du but, et nous rattrapent quand on s’en éloigne ! La forme la plus parfaite de cette relation, c’est la « communion de l’Esprit » (Ph 2.1 ; voir 2 Co 13.14 et 1 Jn 1.6). Pour s’épanouir, ce n’est pas seulement un lien social ou intellectuel qu’il nous faut, mais un lien spirituel profond. C’est la différence entre une abeille et un papillon. Un papillon se déplace davantage, mais récolte moins de nectar qu’une abeille. Celle-ci ne se contente pas de se poser brièvement sur une fleur : elle y reste le temps de faire une précieuse récolte. Dieu a offert à David son Jonathan. Il a offert Ruth à Naomi. Pour nous, Dieu a des rencontres en perspective. Alors parlons-en avec lui dès maintenant.
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