Un jour les Phar­isiens accusent une femme d’adultère. La loi de Moïse est claire : elle doit être lapidée. Les Phar­isiens sont prêts à le faire. Cette femme pense sans doute que Jésus, par souci de jus­tice, va approu­ver le châ­ti­ment. Elle n’a aucun avo­cat pour la défendre, ni même un témoin de moral­ité ! Mais soudain Jésus se penche et se met à écrire sur le sable. Cer­tains éru­dits pensent qu’il y a noté les péchés des Phar­isiens dans leurs moin­dres détails. Lorsqu’il relève la tête, les accusa­teurs de la femme ont dis­paru. Il lui dit alors : « Moi non plus je ne te con­damne pas ; va, et désor­mais ne pèche plus » (Jn 8.11). Ce jour-là, Jésus a accordé le par­don incon­di­tion­nel à une coupable avérée. Elle ne le méri­tait pas. Elle ne savait même pas que c’é­tait pos­si­ble. N’est-ce pas aus­si votre his­toire ? Un jour Abra­ham Lin­coln observe le pro­prié­taire d’une plan­ta­tion sur le point d’ac­quérir une jeune esclave. Pen­sant qu’elle allait être mal­traitée, Lin­coln surenchérit, l’achète, puis la libère. « Ça veut dire que je peux aller où je veux ? » demande-t-elle. Lin­coln dit : « Oui, tu es libre ! » En larmes, elle répond : « Dans ce cas, Mon­sieur, je vais venir avec vous. » Le mot « grâce » est si impor­tant que Paul le men­tionne trois fois plus que n’im­porte quel auteur. Se sou­venant des vio­lences qu’il avait com­mis­es dans sa vie, il écrit : « À moi, le moin­dre de tous les saints, cette grâce a été accordée ». Le mot « grâce » vient du grec « charis », qui sig­ni­fie « pure joie ». Même si vous ne le méritez pas, Dieu con­sid­ère que vous sauver est une « pure joie ».