Quand le serviteur d’Abraham arrive à Nachor, une jeune femme nommée Rebecca lui offre de l’eau. Après lui avoir donné à boire, Rebecca dit : « Je donnerai aussi à boire à tes chameaux ». On apprend qu’elle s’est empressée de vider sa cruche dans l’abreuvoir et qu’elle est retournée en courant au puits. Tout cela paraît bien anodin, jusqu’à ce que vous lisiez entre les lignes : Un chameau assoiffé peut boire plus de 100 litres d’eau, et il y avait 10 chameaux. Faites le calcul. Rebecca a transporté plus d’une tonne d’eau pour un inconnu. Elle a fait tout ce qu’on pouvait raisonnablement attendre d’elle, et plus encore. Grâce à ce service rendu, Rebecca allait devenir l’épouse d’Isaac et embarquer pour l’aventure de toute une vie, prenant part à l’histoire d’Israël. On se souvient d’elle encore aujourd’hui. Ce jour-là, Rebecca ne soupçonnait pourtant pas l’enjeu. Elle n’a pas proposé de porter près de 1000 litres d’eau parce qu’elle connaissait la fin de l’histoire. Elle avait tout simplement bon cœur. Rebecca fait la preuve de ce que disent les Écritures : « L’âme du paresseux a des désirs qui n’aboutissent à rien ; mais l’âme des hommes actifs sera dans l’abondance » (Pr 13.4). Où avons-nous pris l’idée qu’il était mal de donner en espérant un retour ou de servir pour une récompense ? Certainement pas dans la Bible ! Une partie de nos récompenses nous viendra dans cette vie, l’autre dans la vie prochaine. « Vous le savez : ce que chacun fait de bien, il le retrouvera près du Seigneur » (Ep 6.8, PDV).