Quelle est l’o­rig­ine de nos défaites ? Ce n’est ni la puis­sance de l’en­ne­mi, ni notre pro­pre faib­lesse, ni la réti­cence de Dieu à nous aider. Israël a été vain­cu par une petite ville après avoir con­quis l’im­mense Jéri­cho. Comme pour nous, leur défaite était le résul­tat d’un péché non con­fessé (Jos 7). Mais une fois leur péché mis en lumière, Dieu les a encour­agés. « N’aie pas peur […]. Prends toute ton armée […], je te livre le roi d’Aï avec son peu­ple, sa ville et son pays » (Jos 8.1, PDV). Vous serez tou­jours vain­cu si vous ne recon­nais­sez pas votre péché. En le con­fes­sant, vous obtien­drez le par­don et la restau­ra­tion qui mènent à la vic­toire. Han­nah Whitall Smith nous racon­te son arrivée dans sa nou­velle mai­son. Elle avait remar­qué dans la cave un très joli ton­neau de cidre. Elle avait hésité à l’ouvrir mais avait fini par le laiss­er intact. À chaque net­toy­age de print­emps, elle retombait dessus mais n’y touchait pas. Inex­plic­a­ble­ment, des che­nilles avaient com­mencé à envahir la mai­son. Elle essaya par tous les moyens de s’en débar­rass­er, en vain. Elle finit par se sou­venir du ton­neau, l’ouvrit, et des mil­liers de che­nilles en sor­tirent ! La morale est sim­ple : tout ce à quoi nous nous accro­chons et qui est con­traire à la Parole de Dieu nous met­tra en échec devant l’ennemi. Ayez tou­jours en tête la prière de David : « Sonde-moi, ô Dieu, et con­nais mon cœur ! […] Regarde si je suis sur une mau­vaise voie » (Ps 139.23–24). Quoi que Dieu vous mon­tre, con­fessez-le immé­di­ate­ment et croyez qu’il vous par­donne et vous puri­fie. Alors vous serez capa­ble de vain­cre vos ennemis.