Soyez tou­jours ouvert(e) à la cri­tique con­struc­tive, mais n’en faites pas une affaire per­son­nelle. Ne lais­sez pas l’opinion de ceux qui ne recon­nais­sent pas vos qual­ités et votre poten­tiel fauss­er l’opinion que vous avez de vous-même. Les per­son­nes qui con­nais­sent le suc­cès ont toutes un point com­mun : elles ont dû sur­mon­ter le rejet. En 1902, un jeune écrivain ambitieux reçoit une let­tre de refus d’un édi­teur. Joint au recueil de poésies envoyé par cet artiste de 28 ans, on pou­vait lire ce com­men­taire laconique : « Notre revue n’a pas de place pour la rigueur de vos vers. » Mal­gré ce refus, Robert Frost devien­dra un poète recon­nu aux Etats-Unis. En 1907, l’université de Berne refuse de valid­er la thèse d’un jeune étu­di­ant en sci­ence physique. Pour­tant, ce physi­cien de génie va révo­lu­tion­ner le monde des sci­ences. Il s’appelle Albert Ein­stein. Un jeune lycéen de 16 ans décou­vre sur son bul­letin la remar­que de son pro­fesseur de rhé­torique : « Manque fla­grant d’envergure. » Mais il refuse de tenir compte de ce ver­dict. Son nom ? Win­ston Churchill. À pro­pos des héros de la foi, la Bible dit : « Ils étaient faibles et dev­in­rent forts ; ils furent red­outa­bles à la guerre ». C’est peut-être aus­si votre his­toire. David, qui a con­nu dans sa vie des échecs cuisants, a écrit : « L’Éter­nel est ma force et mon boucli­er ; en lui mon cœur se con­fie, et je suis sec­ou­ru » (Ps 28.7). Appuyez-vous sur un être humain et vous aurez de fortes chances de tomber. Alors, appuyez-vous moins sur les gens et davan­tage sur Dieu.