Si vous avez réus­si dans la vie, prenez à cœur ces mots de Paul : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis ». Toutes les bonnes choses que vous avez aujour­d’hui comme celles que vous apprécierez dans le futur vien­nent de Dieu. Tâchez de ne jamais l’ou­bli­er ! Vous dites : « Un instant, j’ai tra­vail­lé dur pour ça. Est-ce que je ne mérite pas un peu de crédit ? » Si, bien sûr, la Bible dit : « Ren­dez à cha­cun ce qui lui est dû » (Ro 13.7). Mais se louer soi-même est tox­ique. Drôle de mécanique que le corps humain. Caressez-lui le dos et la tête se met à enfler ! Quelqu’un a dit  « Les éloges sont comme du par­fum, vous l’avalez, et il vous tuera ! » C’est pourquoi Paul nous aver­tit à temps : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glo­ri­fies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1Co 4.7). Le roi Neboukad­net­sar avait pris la grosse tête au point de se van­ter : « N’est-ce pas ici Baby­lone la grande que j’ai bâtie comme rési­dence royale, par la puis­sance de ma force et pour l’hon­neur de ma gloire ? » (Da 4.30). Mais Dieu a brisé sa fierté et l’a chas­sé de son roy­aume. Il finit par per­dre la rai­son et vivre au milieu des bêtes. Ce n’est qu’après s’être repen­ti et avoir recon­nu Dieu comme maître de tout que l’Éter­nel lui a ren­du la rai­son et son roy­aume. Cor­rigé, humil­ié et instru­it, il s’est mis à genoux pour prier : « Moi, Neboukad­net­sar, je lev­ai les yeux vers le ciel, et la rai­son me revint » (v.34). La van­tardise est une forme de folie, n’y tombez pas !