Voici trois raisons qui freinent la crois­sance per­son­nelle. 1) On pense qu’elle ne dépend que de l’expérience. Avec cette cer­ti­tude, on ressem­ble à un archer qui ne cesse de rater sa cible et qui pense pro­gress­er à force de tir­er des flèch­es. L’expérience n’est prof­itable qu’à con­di­tion de retenir la leçon et de rec­ti­fi­er le tir. Gian Car­lo Menot­ti a dit : « L’en­fer com­mence le jour où Dieu nous donne une vision claire de tout ce que nous auri­ons pu accom­plir, des dons que nous avons gaspillés, et de tout ce que nous auri­ons pu faire mais que nous n’avons pas fait. » N’allez pas regret­ter le temps per­du et les oppor­tu­nités gaspillées. Utilisez chaque occa­sion que Dieu vous donne pour grandir, dès aujour­d’hui. 2) On pense qu’elle ne dépend que de la con­nais­sance. Con­nais­sez-vous une per­son­ne bril­lante mais qui ne fait jamais rien qui prof­ite à Dieu, à elle-même ou aux autres ? C’est comme un ouvrage rem­pli de con­nais­sances, sans aucune valeur car elles ne ser­vent jamais. Le plus grand obsta­cle à la crois­sance per­son­nelle n’est pas l’ignorance mais l’illusion du savoir ! La Bible dit : « Pra­tiquez la parole et ne l’é­coutez pas seule­ment » (Ja 1.22). 3) On sup­pose qu’elle est automa­tique. Pour un enfant, la crois­sance est naturelle. Par­ents, profs et entraîneurs l’encouragent au quo­ti­di­en et la crois­sance lui est famil­ière. Le prob­lème vient plus tard, quand per­son­ne ne le pousse plus à se dépass­er. Croître sera tou­jours moins cher que stag­n­er. Assumez votre crois­sance per­son­nelle, elle ne vien­dra pas toute seule !