Stan Mooney­ham écrit : « J’irai lorsque […], je don­nerai quand […], j’obéirai mais d’abord […]. On peut trou­ver toutes sortes d’excuses, par­fois même de bonnes pour remet­tre à plus tard. Un de mes amis et moi avons été appelés à prêch­er à peu près au même moment, et sommes allés à l’U­ni­ver­sité ensem­ble. Je mul­ti­pli­ais les ser­mons mal­adroits dans des églis­es rurales de l’Ok­la­homa pen­dant ces qua­tre années d’é­tudes, mais mon ami soute­nait qu’il ne prêcherait pas avant d’avoir obtenu son doc­tor­at. C’é­tait il y a plus de trente ans. Mes ser­mons sont encore mal­adroits, mais mon ami n’est pas prédi­ca­teur. Il ne l’a jamais été. La for­ma­tion est impor­tante mais la pra­tique est essen­tielle. Dans l’Ancien Tes­ta­ment, il est sou­vent ques­tion d’offrir les “pre­miers fruits”. La part de Dieu vient en pre­mier. Aujourd’hui, on brille plutôt pour nos “inven­dus”. Sur la hot­line pour le ciel pour­raient fig­ur­er ces ques­tions usuelles : “Si ce n’est pas moi, alors qui ? Si ce n’est pas ici, alors où ? Si ce n’est pas main­tenant, alors quand ?” Atten­dez-vous le “bon moment” pour croire et obéir à ce que Dieu vous demande ? Obéis­sez à Dieu. Main­tenant ! Il ne suf­fit pas d’affirmer aimer la Parole de Dieu, encore faut-il y obéir. Il ne suf­fit pas d’accumuler un tas de con­nais­sances sur la Bible, encore faut-il les appli­quer au quo­ti­di­en » Jacques écrit : « Pra­tiquez la parole et ne l’é­coutez pas seule­ment, en vous abu­sant par de faux raison­nements. [Qui la pra­tique sera béni(e) dans ses actions] » (Ja 1.22, 25). Il faut agir pour être béni(e).