Voir Dieu comme un Père aimant n’est sans doute pas chose facile avec les séquelles d’une enfance mal­traitée. Si vous avez man­qué d’affection, de sécu­rité ou autre, vous pou­vez dif­fi­cile­ment croire que Dieu va y pour­voir aujourd’hui. Que faire alors ? Recon­naître que l’image que vous vous êtes faite du père est erronée et ne cor­re­spond pas à celle de votre Père céleste. Même le meilleur des pères n’en est qu’une pâle copie. Dieu veut que vous le con­sid­ériez comme un Père bien­veil­lant, généreux et digne de con­fi­ance. C’est pourquoi Jésus nous demande de l’appeler « notre Père » et pas sim­ple­ment « Dieu et Seigneur tout-puis­sant ». C’est pour cela aus­si qu’il appelle Dieu « votre père » et pas juste « mon père ». Comme un bon père, Dieu a prévu d’avance et pourvu à tous vos besoins (voir Mt 6.25–34). Tout comme les bons par­ents con­nais­sent le car­ac­tère de leurs enfants, votre Père céleste con­naît vos besoins per­son­nels, vos pen­sées et vos sen­ti­ments : « Comme un père a com­pas­sion de ses fils, L’Éter­nel a com­pas­sion de ceux qui le craig­nent. Car il sait de quoi nous sommes for­més » (Ps 103.13–14). Sa bien­veil­lance envers vous est tail­lée sur mesure pour s’adapter à vos besoins et vos lim­ites. Comme un père ter­restre accepte de sub­venir aux besoins de ses enfants, votre Père céleste endosse cette respon­s­abil­ité. Il veut qu’en retour, vous lui fassiez con­fi­ance. En d’autres mots, votre rôle est d’agir comme l’enfant d’un Père digne de con­fi­ance, généreux et tou­jours aimant.