Un spécialiste de la Bible écrit : « Les pressions de notre époque ont conduit bien des chrétiens à s’empêtrer dans la toile du plus commun des péchés, et pourtant le plus fatigant : l’inquiétude. Il est fort probable que ce matin au réveil, avant de faire quoi que ce soit, vous vous êtes chargé(e) de votre vieux sac à dos d’angoisse. Au lieu d’alléger votre esprit par une prière, vous le lestez par de l’anxiété. Quelle horrible habitude ! Jésus défie ses disciples avec cette question : “Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une seule coudée à la durée de sa vie ?” (Mt 6.27). L’inquiétude ne résout rien. Elle provoque agitation et inconfort, et si on la néglige, cette vague d’anxiété peut se changer en vraie tempête d’émotions. Ajoutez un peu d’imagination et de créativité, et vos pires craintes s’impriment en haute définition sur l’écran de votre vie. Le stress engendré par les soucis épuise votre énergie, accapare vos pensées et vous enlève votre paix… On se tracasse à propos de tout et de rien. Certaines personnes ont une liste interminable de problèmes qui alimente leur addiction à l’inquiétude. Malgré son peu d’attrait, cette addiction est souvent l’objet de plaisanteries. J’ai entendu des gens avouer en souriant : “Si je n’ai pas de sujet d’inquiétude, je m’inquiète de ne pas en avoir !” L’anxiété est devenue un passe-temps qu’on se plaît à haïr. Pire encore, on la transmet à ses enfants. Avec des mines déconfites et des propos pessimistes, on les rend maîtres dans l’art de l’anxiété. » Alors quelle est la réponse ? « Ne vous inquiétez de rien, mais priez pour tout ».