La réal­ité se situe entre ce qu’on espère et ce qui existe. Les gens d’un naturel opti­miste peu­vent avoir du mal à être réal­istes. Ils pour­raient même penser que c’est le con­traire de la foi. Faux, la foi ne dénie pas le prob­lème, elle met en com­mu­ni­ca­tion avec Dieu qui peut alors vain­cre par sa puis­sance. Voici deux effets posi­tifs de la pen­sée réal­iste. 1) Elle réduit les risques inutiles. Tout acte a des con­séquences. Le réal­isme per­me­t­tra de bien les éval­uer. C’est impor­tant quand ils affectent les autres. Le vieil adage dit : « Espère le meilleur mais pré­pare-toi au pire ». En pen­sant de cette façon, on min­imise les risques inutiles. On a un objec­tif, avec un plan pour l’atteindre. Certes il faut espér­er pour réus­sir, mais l’espoir seul ne suf­fit pas. 2) Elle mon­tre les change­ments néces­saires. Les gens qui ne mis­ent que sur l’espoir font rarement du change­ment leur pri­or­ité. Ils sous-enten­dent que le suc­cès n’est pas entre leurs mains. C’est une ques­tion de chance, alors pourquoi se don­ner la peine de chang­er. Rien ne vaut le réal­isme pour aider à voir ce qui doit être mod­i­fié. Le change­ment seul n’apporte pas de crois­sance, mais il n’y a pas de crois­sance sans change­ment. Rien de mieux que de suiv­re le Christ pour être béni, mais il y a un prix à pay­er. Jésus en par­lait avec réal­isme : « Quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon dis­ci­ple. Car, lequel d’en­tre vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied pas d’abord pour cal­culer la dépense et voir s’il a de quoi la ter­min­er ? » (v.27–28).