Paul avait une grande fac­ulté de con­cen­tra­tion : « Je cours vers le but pour obtenir le prix de la voca­tion céleste ». Savoir se con­cen­tr­er donne de l’énergie et de la puis­sance au physique, au men­tal et au spir­ituel. Le soci­o­logue Robert Lynd observe que « la con­nais­sance n’a de force que si on sait se débar­rass­er du super­flu ». Une décou­verte naît sou­vent du partage de nom­breuses bonnes idées. Mais pour qu’une idée évolue, il faut qu’elle passe de générale à pré­cise. Quand on se con­cen­tre sur une bonne idée, elle devient excel­lente. Il est vrai que se focalis­er longtemps sur un seul con­cept peut être frus­trant, mais la per­sévérance sera tou­jours payante. L’esprit se con­cen­tre plus volon­tiers lorsque l’objectif est clair. Focalisez-vous sur ce but final sans vous embar­rass­er de détails. Quand vous réfléchissez à vos objec­tifs, assurez-vous qu’ils soient : 1) assez clairs pour ne pas en per­dre le fil. 2) assez réal­istes pour pou­voir se con­cré­tis­er. 3) assez con­crets pour chang­er des vies. Paul décrit ses objec­tifs en util­isant l’expression « voca­tion céleste ». Si vous pensez unique­ment à vous, vous vous rabais­sez, mais si vous pensez aux autres, vous vous élevez. Voilà trois idées qui vous per­me­t­tront d’avancer. Notez vos objec­tifs. Sinon, soyez certain(e) qu’ils seront trop flous. Pour vous ras­sur­er tout à fait, suiv­ez le con­seil du met­teur en scène David Belas­co : « Une idée pré­cise doit pou­voir tenir au dos d’une carte de visite ».