Pour une bonne com­mu­ni­ca­tion, il faut : 1) établir la con­fi­ance. Celle-ci n’est pas un droit mais un priv­ilège que vous gag­nez en prou­vant que vous en êtes digne. Nous faisons peu de cas des politi­ciens qui dis­ent : « Vous pou­vez compter sur moi », sauf si leurs actes suiv­ent. Pour Christ, la con­fi­ance est liée aux actes : « […] croyez à cause de ces œuvres » (Jn 14.11). Des recherch­es en psy­cholo­gie mon­trent que le fait de par­ler avec douceur et lenteur peut ren­dre l’au­di­teur plus ouvert et plus respectueux. Le ton de votre voix est très impor­tant. L’université de Hous­ton a fait cette décou­verte : Plus votre voix est grave et posée, plus votre audi­teur est récep­tif et en con­fi­ance. Cette étude a per­mis aux can­céro­logues d’annoncer de façon plus sup­port­able les mau­vais­es nou­velles aux patients. En réduisant le débit et le niveau de leurs paroles, les médecins ont don­né l’impression d’être plus atten­tion­nés. La Bible par­le de « réponse douce » (Pr 15.1). Pour vous aus­si, ça peut marcher. 2) entraîn­er son cerveau à bien écouter. C’est dif­fi­cile, tant nous nous soucions en per­ma­nence de nous-mêmes et nos pro­pres intérêts. On con­state que la plu­part des gens inter­vi­en­nent avant que leur inter­locu­teur ait fini de par­ler. Même les médecins, pour­tant entraînés à écouter, ont ten­dance à couper leurs patients après une ving­taine de sec­on­des, bien avant qu’ils aient fini. Apprenez à rester atten­tif aux autres, à leurs mots, expres­sions et lan­gage cor­porel. À peine quelques semaines d’entraînement vous seront néces­saires pour devenir un com­mu­ni­cant digne de confiance.