Nous désirons tous être aimés pour ce que nous sommes. Lorsque ce n’est pas le cas, la ten­ta­tion est forte de nous lancer dans une autre rela­tion, en espérant qu’elle nous apporte ce que nous désirons. Quelqu’un a écrit : « Le Prince char­mant qui vous emporte et vous rend heureuse n’existe pas, et même si tout se passe bien dans la pre­mière par­tie du con­te, la Belle au bois dor­mant se réveille pour décou­vrir que le Prince char­mant n’est qu’une banale grenouille ! Vous ne pou­vez pas atten­dre d’une per­son­ne qu’elle vous donne ce que seul votre Père céleste peut vous don­ner. Les sim­ples mor­tels que nous sommes, même avec les meilleures inten­tions, ne peu­vent y par­venir. Lorsque vous met­tez tous vos espoirs et vos aspi­ra­tions en quelqu’un, vous ne pou­vez qu’être déçu ; lorsque vous vendez votre âme pour attein­dre l’inaccessible, le prix aug­mente avec le risque d’é­chouer. Ne lais­sez pas un désir obses­sion­nel vous men­er au dés­espoir. L’obsession est une véri­ta­ble force : elle nour­rit les fan­tasmes et pousse à des actes irréfléchis. Vous ne trou­verez pas l’amour tant que vous ne vous aimerez pas vous-même suff­isam­ment pour ne plus avoir à chercher quelqu’un ou quelque chose qui vous apportera cette estime de soi ». Un jour, Jésus a ren­con­tré une femme qui avait eu cinq maris et qui recom­mençait une autre rela­tion con­ju­gale. Voy­ant qu’elle avait besoin de Dieu et non pas d’un nou­veau mari, il lui dit : « Celui qui boira de l’eau que je lui don­nerai n’au­ra plus jamais soif ». Jésus a vu au-delà de son péché quel était son véri­ta­ble besoin et il l’a restau­rée dans son estime de soi. Seule l’eau que Jésus vous don­nera pour­ra étanch­er votre soif intérieure.