Dans un bul­letin parois­sial on pou­vait lire : « Cette semaine, essayez Dieu ». L’idée était assez sim­ple : si vous l’essayiez pen­dant une semaine et n’étiez pas satisfait(e) du résul­tat, vous pou­viez revenir à votre anci­enne vie. Pierre n’a pas tenu ce genre de pro­pos devant la foule le jour de la Pen­tecôte. Il a dit : « Repen­tez-vous, et que cha­cun de vous soit bap­tisé au nom de Jésus-Christ, pour le par­don de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aus­si grand nom­bre que le Seigneur notre Dieu les appellera » (v.38–39). Un pois­son n’essaye pas l’eau, il en a besoin pour sur­vivre. Une plante n’essaye pas la terre, elle lui est néces­saire pour grandir. De même, vous n’essayez pas Dieu. Vous avez besoin de Dieu car lui seul peut combler le vide qui est en vous. Non seule­ment il veut entr­er dans votre vie, mais il désire en pren­dre le con­trôle ! Vous dites : « Mais je lutte con­tre tant de faib­less­es ! » En fait, nous sommes tous nés avec des défauts, cer­tains juste plus appar­ents que d’autres. C’est pourquoi chacun(e) de nous doit naître de nou­veau (voir Jn 3.3). Comme Jésus l’a expliqué à Nicodème, mal­gré sa nais­sance biologique, il avait besoin d’une nais­sance spir­ituelle pour entr­er dans le Roy­aume de Dieu. Le Salut est la garantie immé­di­ate d’aller au ciel. Tout ce que vous avez à faire, c’est accorder votre con­fi­ance à Christ. Mais se soumet­tre à l’autorité de Jésus est un pro­jet qui vous occu­pera de la nou­velle nais­sance jusqu’à la nou­velle Jérusalem.