Les bons coureurs savent qu’il leur suf­fit juste de con­tin­uer à courir pour avoir leur « sec­ond souf­fle ». Cer­tains l’appellent « l’ivresse du coureur », une décharge d’adré­naline qui vous donne la sen­sa­tion de pou­voir courir jusqu’au bout de la nuit. Voici donc votre parole du jour : restez dans la course jusqu’à obtenir votre sec­ond souf­fle ! Paul dit : « Reje­tons tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facile­ment, et courons avec per­sévérance l’épreuve qui nous est pro­posée […]. Con­sid­érez en effet celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle oppo­si­tion con­tre sa per­son­ne, afin que vous ne vous fatigu­iez pas, l’âme découragée » (v.1–3). Notez le mot « enduré ». Ne lais­sez pas ce qui vous entoure sabot­er ce que Dieu fait en vous. En général, votre opin­ion est influ­encée par ce qui vous arrive main­tenant. Un homme qui se noie se moque de savoir qu’il fera beau demain ; il a besoin d’aide aujourd’hui. N’oubliez jamais que ce que vous tra­versez est tem­po­raire, tâchez donc d’être patient(e). Dans l’Ancien Tes­ta­ment, Dieu prévient Ésaïe : « Retrou­vez la con­fi­ance de Jérusalem, criez-lui qu’elle en a fini avec les travaux for­cés, et qu’elle a purgé sa peine » (Esa 40.1–2, BFC). Puis il fait une mer­veilleuse promesse : « Qu’on relève le niveau des val­lées, qu’on abaisse mon­tagnes et collines ! Qu’on change les reliefs en plaine et les hau­teurs en larges val­lées ! La glo­rieuse présence du Seigneur va être dévoilée, et tout le monde la ver­ra. Tel est l’or­dre du Seigneur » (v.4–5). Réclamez cette promesse pour vous aujourd’hui, et restez dans la course !