Si vos com­pé­tences sont élevées mais la tâche trop facile, vous vous ennuyez. Dans le cas con­traire, vous vous sen­tez frus­tré et angois­sé. C’est lorsque le niveau de vos com­pé­tences coïn­cide avec le défi à relever que vous vous épanouis­sez le plus. Nos prin­ci­pales moti­va­tions ne sont ni l’argent, ni la recon­nais­sance, ni la pro­mo­tion, ni les hon­neurs, ni la gloire. On tra­vaille et on vit pour con­naître cet épanouisse­ment. On en a soif, et quand on en fait l’expérience, notre esprit est comme con­nec­té à une réal­ité qui nous dépasse et nous lie à Dieu. Voilà pourquoi le psalmiste dit : « Si l’Éter­nel ne bâtit la mai­son, ceux qui la bâtis­sent tra­vail­lent en vain ». Il n’y a d’expérience opti­male ou de « flux » qu’en union avec Dieu, et Dieu à son tour l’utilise pour nous mod­el­er. Bet­saleel l’a vécu en sculp­tant le bois, David en jouant de la harpe, Sam­son en util­isant sa force, Paul en rédi­geant ses let­tres, Daniel en gou­ver­nant, et Adam en cul­ti­vant le jardin d’Éden. Si des gens sont sous votre respon­s­abil­ité, le meilleur ser­vice que vous pou­vez leur ren­dre est de leur deman­der s’ils s’épanouissent dans leur tra­vail et les aider à s’épanouir davan­tage. Quand vous vous épanouis­sez dans votre ser­vice pour Dieu ou dans toute activ­ité qui améliore et bénit la vie des autres, vous agis­sez con­for­mé­ment à l’Esprit. Paul était dans le « flux » quand il dis­ait : « nous sommes pau­vres, mais nous enrichissons beau­coup de gens » (2Co 6.10, BFC).