Parents, lisez cette lettre : « Cher papa, merci pour toutes les fois où tu m’as pris sur tes épaules pour que je puisse voir le match. Merci de m’avoir emmené au défilé du carnaval et m’avoir acheté des hot-dogs. Je n’oublierai jamais le jour où tu m’as porté dans la neige parce que j’étais frigorifié. Tu as été un papa génial et je penserai toujours à toi. Hier, Suzie et moi on s’est demandé comment tu allais. Depuis notre déménagement, on n’est pas souvent venus te voir. Mais bientôt peut-être, on te fera la surprise. Prends soin de toi. Je t’aime. Ton fils. » Jolie lettre, n’est-ce pas ? Oui, mais seulement si vous vous êtes préparé(e) au départ de vos enfants. Sinon, vous deviendrez amer envers ceux à qui vous avez tellement sacrifié et penserez que vous n’avez plus d’importance à leurs yeux. Dieu vous a prêté vos enfants jusqu’à une date limite. Khalil Gibran écrit : « Ils viennent par vous, mais pas de vous… Vous êtes les arcs qui projettent vos enfants telles des flèches vivantes » (voir Ps 127.4). Un parent n’est pas un propriétaire mais un gérant. Votre première mission est de les aimer pour qu’ils se sentent en sécurité, leur donner des règles pour les rendre sages, un éclairage et un mode de vie à suivre. Votre mission suivante est de les préparer à vivre dans le monde pour mettre votre enseignement en pratique. Alors lâchez-les, réjouissez-vous d’avoir autant investi en eux, priez pour eux et demandez à Dieu : « Et maintenant ? » C’est ce que Dieu avait prévu.