Vous vous sou­venez de la pros­ti­tuée qui a oint Jésus ? « Elle tenait un vase d’al­bâtre qui ren­fer­mait un par­fum de nard pur de grand prix ; elle brisa le vase et répan­dit le par­fum sur la tête de Jésus ». Elle avait don­né à Jésus le plus pré­cieux de ses biens. Non seule­ment il valait très cher, mais il était aus­si une par­tie inté­grante de sa séduc­tion. Le fait de le répan­dre était sa manière de rompre avec son passé. En offrant ce vase à Jésus, elle aban­don­nait son anci­enne vie. Rap­pelez-vous le renou­veau qui s’est pro­duit à Éphèse. Ceux qui avaient pra­tiqué la sor­cel­lerie avaient brûlé leurs gri­moires en pub­lic. On estime que ces par­chemins valaient 50 000 drachmes. Un drachme était une pièce d’argent qui cor­re­spondait à une journée de salaire. Au total 138 années de salaire ! Ils auraient pu les ven­dre et empocher l’argent, mais ils auraient ven­du leur âme. Au lieu de cela, ils ont fait une déc­la­ra­tion de foi de plus de trois mil­lions et demi d’euros. Le prob­lème c’est que nous deman­dons à Dieu du neuf tout en gar­dant nos vieilles habi­tudes. Nous aime­ri­ons qu’il change les événe­ments sans avoir du tout à nous chang­er. Mais si nous lui deman­dons du vin nou­veau, il nous fau­dra une out­re neuve. Chang­er, c’est dire : « À bas l’ancien, vive le neuf ! » Si on attend autre chose en faisant tou­jours pareil, on se bloque spir­ituelle­ment. Il est vital d’avoir des habi­tudes spir­ituelles pour grandir dans ce domaine, mais si elles devi­en­nent rou­tines, il faut les chang­er. Ce qui vous a mené ici aujourd’hui, ne vous mèn­era sans doute pas là où Dieu vous veut demain.